Mal traités: Comment les malades ont été privés de remèdes efficaces

Les coulisses du Covid

Quelques minutes pour comprendre de quelle façon l’hydroxychloroquine, médicament administré depuis les années 1950, dont l’inocuité a été reconnue dans de nombreuses études, à faible coût et aux résultats anticovid prometteurs, a été interdit de prescription au profit du Remdesivir hors de prix, inefficace et parfois cause de graves effets secondaires .

“Mal-traités”, Documentaire de Alexandre Chavouet · 1 h 27 min · décembre 2020 (France)

L'affaire de l'hydroxychloroquine

Le documentaire explore entre autres les controverses et les intrigues entourant l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel pour la Covid-19. À travers des témoignages et des analyses, le documentaire examine comment cette molécule, autrefois largement reconnue et utilisée dans d’autres contextes médicaux, est devenue l’objet d’une lutte politico-médiatique acharnée.

Une série d’interviews avec des médecins, chercheurs et experts du domaine médical exposent comment l’hydroxychloroquine, un médicament déjà largement utilisé et considéré comme sûr, est soudainement devenue le centre d’une bataille politique et médiatique. Des médecins sont empêchés de prescrire ce traitement et les études favorables sont souvent minimisées ou ignorées.

Le scandale du Lancet, où une étude frauduleuse publiée puis rapidement retirée, est présentée comme un exemple de manipulation de l’opinion publique. Des actions immédiates sont prises par les autorités de santé sur base de cette étude frauduleuse. L’Etat ne reviendra pas sur ces mesures inadéquates alors même que le Lancet retirera son étude après que trois des médecins corédacteurs ne se rétractent.

Le documentaire aborde également les disparités entre l’approche envers l’hydroxychloroquine et d’autres traitements. Le Remdesivir, un médicament coûteux, est sujet à des essais cliniques malgré des preuves limitées de son efficacité, tandis que l’hydroxychloroquine, moins coûteuse et plus largement disponible, est rapidement écartée malgré des résultats prometteurs dans certaines études.

Des discussions entre médecins et chercheurs soulèvent des questions sur la pression exercée sur la communauté médicale pour adopter certaines positions et exclure d’autres traitements potentiels. Les motivations économiques et les influences politiques dans la prise de décision sont mises en lumière.

Le Remdesivir est un médicament coûteux et réservé à l’hôpital, c’est un antiviral qui nécessite une administration précoce pour être efficace. Cependant, des voix critiques soulignent que son coût élevé et son utilisation limitée à l’hôpital ne correspondent pas aux besoins de traitement en amont de la maladie.

Le documentaire aborde les décisions prises par les autorités de santé concernant le Remdesivir, en soulignant la rapidité avec laquelle il a été autorisé sur le marché malgré des preuves limitées de son efficacité. Des experts médicaux mettent en évidence les contradictions entre les avis de la Haute Autorité de Santé Publique et l’Agence du Médicament, qui semblent avoir accordé une autorisation sur des bases divergentes.

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Une attention particulière est portée sur l’achat massif de 500 000 doses de Remdesivir par la Commission européenne et la France à GILEAD pour plus d’un milliard d’euros, peu de temps après la publication des résultats de l’essai Solidarity de l’Organisation mondiale de la Santé, qui déclare le Remdesivir inefficace. Cette décision soulève des interrogations sur les motivations économiques derrière l’achat d’un dangereux médicament dont l’efficacité n’a jamais pu être établie.

Le document s’interroge sur les conflits d’intérêt de Karine Lacombe et de la plupart des experts consultés par l’Etat, relayés par les médias