Dossier: Les Cours “d’éducation à la sexualité” obligatoires. Guide Evras et O.M.S.

Contenu du dossier

Qu'est-ce que le guide EVRAS ( Belgique)

L’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (E.V.R.A.S.) est un processus éducatif, visant à accroître les aptitudes des jeunes à opérer des choix éclairés, de manière à favoriser l’épanouissement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle et le respect de soi et des autres. Ce programme prévoit un accompagnement, pour les jeunes âgés entre 5 et 18 ans, tout au long de leur scolarité.

Ce Guide est à destination des professionnels qui interviennent dans ce domaine auprès d’enfants et de jeunes en milieu scolaire. La version actuelle du Guide date du 1er mai 2022.

La Fédération Wallonie-Bruxelles, la Cocof et la Région wallonne, ont financé l’ASBL O’YES pour l’élaboration des stratégies concertées, qui ont mené à son élaboration.

Un nouvel Accord de coopération est en cours d’élaboration entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française relatif à la généralisation de l’EVRAS. 

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Il a été approuvé en première lecture au gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles en octobre dernier et suivra son parcours d’adoption dans les prochain mois. Les lignes de cet accord entreront en vigueur d’ici la rentrée prochaine. Il remplacera l’Accord de coopération de 2013.

En Fédération Wallonie-Bruxelle, à partir de 2013, des animations EVRAS ont été organisées dans les écoles, à leur initiative. À partir de 2023, l’EVRAS devient obligatoire et transversale au programme scolaire, dès l’âge de 5 ans.

Innocence en danger

C’est dans le Guide que se trouvent des passages problématiques. L’Accord de coopération en cours de validation délimite le périmètre, les contenus et les acteurs concernés… >>Plus d’info 

Le journal du médecin

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Recommandations du guide: sexualisation dès 5 ans

Quelques exemples tirés du guide EVRAS, le guide pour l’Éducation à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle, qui s’inspire en grandes lignes des ‘droits sexuels du planning familial mondial’ et qui sert d’outil de référence en Belgique francophone :

DÈS 5 ANS

Illustrer, à l’aide d’exemples concrets, comment l’amitié, l’amour et la sexualité se vivent et s’expriment dans sa vie d’enfant (p. 183)

DÈS 9 ANS

Influence positive et négative de la pression des pairs, des médias, des pornographies (p. 137)

L’amour, être amoureux, le plaisir, la masturbation, l’orgasme (p. 187)

La sexualité est présente dès la naissance (p. 193)

Beaucoup de jeunes pourront écrire ou se retrouver en possession de sextos ou diffuser des photos dénudées de soi. L’idée n’est pas de les en dissuader, mais de leur donner les éléments pour éviter que ces pratiques ne leur attirent des ennuis (p. 192)

DÈS 12 ANS

Apprentissage de la pornographie, ses avantages et ses inconvénients (p. 197), faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques. (p. 210)

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Programme officiel de l'O.M.S.

Extraits choisis des standards pour l'éducation sexuelle en Europe

l'O.M.S. et les enfants: Interview A.Bilheran et A.Lafargue par Kairos

“La sexualisation précoce des enfants est dans les agendas des gouvernements de tous les pays occidentaux, chapeautée par l’OMS. Synchronisés, ils déploient drag queens et autres manuels pour la vie affective et sexuelle dans les écoles. Mais sur quelles bases se fondent ces incursions précoces dans la vie psychique de l’enfant?” (Source: Kairos Presse

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Extrait d'une séance d'éducation sexuelle par l'O.M.S.

L'incitation au changement de genre

Bien qu’ils s’en défendront, les concepteurs du programme EVRAS introduisent dans l’esprit des enfants très tôt la possibilité de changer de genre sous prétexte de les amener à la tolérance envers la minorité transgenre ou d’inclusivité.

Si tant est qu’ils se soient quelque peu entourés d’avis professionnels, c’est soit une grande maladresse, soit une intention coupable d’incitation à la déconstruction de l’identité de genre, telle que la propagande en est faite si fréquemment dans les médias et lors d’activités comme les contes organisés dans les bibliothèques notamment par la ligue LGBT, sous l’intitulé “unique en son genre”.

Car il est bien écrit dans la dernière mouture (novembre 2022) du guide de l’EVRAS, page 160, qu’un enfant de 5 ans devrait “prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente de celle assignée à la naissance.”

Il est régulier que les enfants traversent une phase de questionnement par rapport à leur identité, leur sexualité. En général, cela aboutit de manière naturelle à un apaisement et ils assument qui ils sont du fait de leur nature, de leur genre.

Innocence en danger

​On peut aussi lire (p. 162) qu’un enfant de 9 ans devrait “se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort. Il s’agit de l’ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s’habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas).”

Les enfants en période dite de latence (6 à 11 ans), car il n’y a pas de changement important visible dans leur comportement, ni dans leur apparence, traversent une phase sensible où des éléments psychiques constructeurs de l’identité se produisent à bas bruit.

L’enfant est de nature influençable, surtout par les adultes.

Ce que l’adulte lui montre comme « normal » n’est pas anodin. Cela peut être vécu de différentes façons et il est possible qu’un enfant ressente comme un encouragement ou une « séduction » une approche un peu trop franche ou interpelante de la sexualité. Cela peut avoir des conséquences dommageables sur le besoin de refoulement présent à cet âge.

Il est régulier que les enfants traversent une phase de questionnement par rapport à leur identité, leur sexualité.

En général, cela aboutit de manière naturelle à un apaisement et ils assument qui ils sont du fait de leur nature, de leur genre.

Il arrive, dans de rares cas (entre 0,005 et 0,014% des hommes selon le sexe de naissance et 0,002 à 0,003% des femmes selon le sexe de naissance), que cela perdure et que la personne en vienne à vouloir inscrire un changement d’apparence.

Cela n’est pas sans souffrance et un accompagnement spécifique doit se faire avec des psys qualifiés, afin d’établir si vraiment ce changement va apporter une solution ou accroître le problème.

Car malheureusement, le mal-être peut perdurer et, devant l’irréversibilité de la situation, le suicide est une conséquence possible.

Le risque de banaliser auprès des 6-9 ans le changement de genre, voire d’en faire un effet de mode, validé par les adultes, sous couvert de « tolérance » d’un phénomène relativement rare, pourrait être de les influencer à opter pour des solutions qui ne feraient que les plonger vers plus de troubles de l’identité, jusqu’à ne plus avoir de référence.

Créer une instabilité dans le questionnement relatif à l’orientation et aux pratiques sexuelles déjà fragiles à cet âge peut aussi les rendre vulnérables à l’action de prédateurs sexuels.

Par ailleurs, en matière de sexualité, il est important d’accompagner l’enfant dans ses questionnements quand ils surviennent, pas de le précéder et de l’y forcer.Sinon, cela a un effet « effractant », une sorte de violence psychologique qui consiste à les exposer à un élément perturbant leur monde psychique à un moment où ils ne sont pas prêts.

Des conséquences traumatiques et des difficultés dans la sphère du développement sexuel sont alors à craindre.

Malheureusement, il est des régions du monde où cette idéologie a déjà progressé et touché des enfants très jeunes.

Aux USA, on peut voir des cliniques traitant la dysphorie de genre dès l’âge de 2 ans.

Ferons-nous en sorte que que cela ne se produise pas chez nous?

Devant une telle banalisation de ce phénomène, vendu dans nos écoles comme une simple décision afin de “trouver son point de confort” (voyez comment les mots sont amenés, n’y voit-on aucune ressemblance avec les techniques commerciales de propagande?), il convient de rappeler toute la souffrance qu’implique ce parcours de transition de genre, ainsi que les risques de se tromper et les témoignages (plus nombreux qu’on ne le prétend) de personnes qui ont dé-transitionné.
Nous vous invitons à lire à ce sujet cet excellent article écrit par Madame Senta Depuydt, une journaliste qui a fait un travail de recherche remarquable.

Source: Sauvons nos enfants

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Interview d'un pédo-psychiatre: Frédéric Goareguer

(…) Pour certains, ça va “bien” se passer, mais chez d’autres cela aura un potentiel effractant. Cela signifie qu’ils ont besoin de refouler ces informations. La plupart des enfants, avant la poussée des hormones (12 ans), n’ont pas cette sexualisation qu’on leur suppose dans ce genre d’éducation. Ils ont bien une sensualité, mais pas une sexualité à proprement parler, et certainement pas celle des adultes.

Même les adolescents sont plus pudiques qu’on ne le pense. Certains auront vu un peu de pornographie, mais pas tous. Si on parle de: “Comment regarder de la pornographie avec un esprit critique”, ce que je peux lire dans I’EVRAS, dès 12 ans, il y en a que ça ne concerne pas. Le grand danger, c’est que cela prépare l’enfant qui entend ces choses-là, donc ça a un effet d’excitation potentiel, ça va attiser sa curiosité. Qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a des études qui montrent que ça repousse l’âge des premières relations sexuelles… Parce que je ne sais pas comment ces études sont faites, elles sont vraisemblablement fausses. On peut y opposer d’autres études qui montrent, notamment en Angleterre, qu’à un moment où ils n’ont plus eu suffisamment de subsides pour faire ce type d’éducation, on a observé qu’il y avait un recul des avortements des jeunes filles mineures. Ce qui prouve que le fait d’amener ces sujets dans les écoles est une ineptie. D’autant plus que si on amène ces sujets dans les écoles, cela signifie que non seulement les adultes sont consentants, mais qu’ils les y incitent.

Cela part du principe que les enfants ont une sexualité d’adultes miniatures depuis le plus jeune âge. Ce principe-là est une idéologie qui a été lancée par Kinsey, le père de la libération sexuelle (1948) et de la femme (1953). Mais il y a un grand mais! On sait aujourd’hui qu’il a fondé ses recherches sur le viol d’enfants et de nourrissons. 

Le guide EVRAS a décrété qu’à partir de 5 ans, on pouvait ouvrir les enfants à l’idée qu’on peut très bien ne pas correspondre au genre qu’on a reçu biologiquement. Et à 9 ans, toujours selon ce guide, on peut, ou pas, pour une question de “confort”, choisir de prendre des hormones ou faire des opérations si on se sent mieux dans un autre genre

Frederic Goareguer, Pédo-psychiatre

Dans son “fameux” tableau 34, Kinsey explique combien d’orgasmes un bébé a à l’âge de 5 mois ou à 11 mois, etc. De fait, il se base sur les données de pédophiles qui ont chronométré et enregistré le nombre de ces “orgasmes”, à savoir des convulsions, des pleurs, des cris ou des gestes désespérés pour repousser les assauts du “partenaire”. On voit vraiment toute la perversion qu’il y a là-derrière, avec ces expériences de pédocriminalité. Mais tout le monde a considéré ce M. Kinsey comme étant une référence en matière de sexualité. Je pense qu’il aurait mieux fait de continuer à s’occuper d’insectes plutôt que de se mêler de la sexualité, surtout à propos des enfants. (…)  voir l’interview complète


Propos recueillis par Anne Gillet (BIOTEMPO)

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