EVRAS, un rapt de l’autorité parentale

Ainsi ce jeudi en Belgique, 80 parlementaires de la fédération Wallonie Bruxelles ont voté pour l’obligation de l’enseignement de l’E.V.R.A.S. (Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) pour seulement trois abstentionnistes. Pas un seul ne s’y est opposé, tous convaincus de n’avoir comme opposants de ce décret, que des puritains d’extrême droite ou des musulmans intégristes. Pas de quoi s’affoler pour un facétieux cours d’éducation sexuelle peut-être un peu olé olé, suffisamment pour choquer certains parents, mais somme toute nécessaire pour préparer nos enfants à la société hypersexualisée qui est la nôtre. Et il faut avouer que la foule de manifestants qu’ils ont traversée pour accéder au parlement ne pouvait que confirmer ce point de vue rapide, au vu d’une majorité de mamans voilées. D’ailleurs, où sont les parents non-musulmans? Manifestement ils avaient autre chose à faire ce jour-là.
Et pourtant, d’après le questionnaire en ligne de l’association Démocratie Participative, sur un échantillon de dix mille réponses, plus de 97% des parents s’opposent à ce que leurs enfants reçoivent ce type de « cours » à l’école. Mais qu’est-ce qui pousse ces parents ordinaires, avec ou sans couleur politique, ouverts à la sexualité en général, sans distinction particulière, à réagir aussi farouchement ? C’est une question qui ne semble pas intéresser les politiques, convaincus qu’il s’agisse d’une partie marginale de la population. Il ne s’agit pas de pudibonderie comme le comprennent la majorité non informée, mais d’une réaction saine et nécessaire face à des décisions graves qui ne tiennent compte ni de la psychologie enfantine, ni des prérogatives des parents dans l’éducation de leurs enfants. Il s’agit d’un détournement à peine caché de l’autorité parentale en amenant la sexualité dans la sphère scolaire plutôt que dans la cellule familiale.
L’E.V.R.A.S. est donc passé en Belgique francophone, sans dialogue, adressé aux enfants dès cinq ans. Ce sera le seul écart majeur au document de référence « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » fourni par l’O.M.S., qui prône à la première tranche d’âge de zéro à quatre ans, de découvrir « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce » (page 38). C’est limite, voire au-delà des limites, non ? Et ce n’est qu’un exemple interpellant parmi d’autres.
Ce dont ces parlementaires ne sont peut-être pas en conscience, c’est qu’au-delà de la nature choquante de ces « cours » désormais obligatoires, ils valident sans autre forme de concertation, l’application des recommandations de l’O.M.S.
Il s’agit d’un détournement à peine caché de l’autorité parentale en amenant la sexualité dans la sphère scolaire plutôt que dans la cellule familiale.
Etincelles.be
Et c’est d’ailleurs de cette façon que nous serons priés d’obtempérer lorsque seront entérinés la révision du Traité Pandémie et du Règlement Sanitaire International courant mai 2024. A ce moment 194 pays seront dans l’obligation sous peine de sanctions, d’appliquer non plus les recommandations, mais les directives de l’O.M.S en cas de pandémie. Parce que ce sont aussi eux qui ont le pouvoir de déclarer l’état de pandémie, et selon la nouvelle définition modifiée discrètement en 2018, le nombre de malades ou de décès ne sont plus des critères dont ils tiennent compte. Seule importe désormais la contagiosité. Toute personne en forme est désormais un malade asymptomatique potentiel et seul le résultat du test PCR permet de le savoir infecté ou non.
Ainsi lorsque l’O.M.S. déclarera une pandémie, elle pourra nous imposer unilatéralement, le masque obligatoire, le confinement, le Pass sanitaire, l’isolement des plus faibles, l’interdiction de voyager et pourquoi pas la vaccination obligatoire s’ils jugent la situation suffisamment critique. L’éducation sexuelle n’est donc finalement qu’un attribut parmi les autres et ce vote semble démontrer notre consentement à ce qu’un petit nombre de hauts fonctionnaires puissent décider de notre santé, de notre liberté de circulation et même à leur transférer une partie de notre autorité parentale.
Cerise sur le gâteau, à la tête de cette organisation sans véritable organe de contrôle, trône son directeur général, Tedros Ghebreyesus, discrète personnalité au passé sulfureux. Il a été l’un des dirigeant d’un mouvement indépendantiste violent, le Front de libération du Tigré. Cette organisation a été condamnée par Human Rights Watch et par Amnesty International pour crimes contre l’humanité. C’est lui qui décide des mesures qui nous sont imposées et il devient l’homme aux pouvoirs les plus étendus que la terre n’ait jamais porté. Rien que ça !
Il est temps de s’intéresser attentivement à la situation dans sa globalité, de comprendre les enjeux au-delà de tout clivage sanitaire, religieux, philosophique, climatique ou autre. Il est temps de nous rassembler et de nous faire entendre coûte que coûte, d’une seule voix.
Non à l’E.V.R.A.S., non à la soumission à l’O.M.S.
Accepter serait consentir à céder notre souveraineté et notre liberté.
✨ Ol d’Etincelles.be