Le paradoxe du batracien
  • 3eme dose dorénavant obligatoire pour validité du pass sanitaire.
  • Diminution de la validité du test PCR de 72h à 24h.
Voici les dernières évolutions des restrictions sanitaires françaises. Prenons le temps de les assimiler. La plupart des français ne les trouveront pas illogiques. Et vous ? Pensez-vous que vous les auriez acceptées il y a encore 6 mois ? Il y a 1 an ? Doit-on s’étonner de ce phénomène ? Plongez une grenouille dans l’eau bouillante, elle en sortira immédiatement. Immergez-la dans l’eau tiède et faites bouillir progressivement, elle ne réagira pas. La psychologie humaine suit le même mécanisme : Imposez à quelqu’un une situation insoutenable d’emblée, il se révoltera. Imposez-la lui progressivement, l’air de rien, par petites touches successives : très peu se rebelleront. De toutes les mesures d’ingéniérie sociale mises en œuvre à grande échelle depuis 2 ans, celle-ci est la plus implacable : la progressivité dans l’imposition des mesures liberticides. Prenons un instant pour y réfléchir :
  • Nous avons accepté que notre liberté nous soit ôtée pendant des semaines, forcés à rester “confinés”, et cela plusieurs fois d’affilé.
  • Le soir après le travail et les week-end, nous avons accepté des couvre-feux absurdes, des restrictions de regroupement tantôt à 4, tantôt à 6, tantôt à 8 personnes, imposées par des politiciens ignares et sans compétence scientifique, ces mesures évoluant de gré à gré en fonction des jours et des régions.
  • Nous avons accepté de porter un masque, cette couche faciale ridicule, sans que la preuve de sa quelconque utilité n’ait formellement été apportée. Nous pouvions même le confectionner nous-même à la maison avec du papier et du tissu, sans que quiconque verifie si nous ne portons pas le même depuis 6 mois. (Et surtout portons-la au-dessus du nez, sinon c’est comme un zizi qui sort du slip, bravo au champion du marketing qui a créé ce même).
  • Nous avons accepté, tels des enfants dociles, les attestations de sortie, que nous devions signer nous mêmes et présenter aux forces de l’ordre. La distance arbitraire de 1km fut instaurée, puis les autorités, dans leur grande clémence, accordèrent de la passer à 10 km (les algorithmes étaient alors formels).
  • Nous avons accepté les mesures sociales les plus absurdes : une distanciation sociale d’1.5 metres dans un restaurant lorsque l’on est debout, mais pas lorsque l’on est assis, d’1.5 metres dans un train, mais pas dans un métro. Certains “scientifiques” imbéciles zélés ont même publié sur le bien-fondé de rapports sexuels masqués (véridique). Et des grands-parents sont morts sans plus jamais embrasser leurs petits-enfants.
  • Nous avons cru au concept d’immunité collective, où l’on ne sait quel bureaucrate médical a fixé le cap de 60% d’immunisés nécessaires (les algorithmes mathématiques vous dis-je). Puis on a concédé 70%, sacrée seconde vague, puis ce fut 80%, sacrés enfants porteurs sains, et maintenant 95%, sacrés nouveaux variants. Mais le virus est rusé, et les meilleurs spécialistes des plateaux TV sont maintenant tous d’accord : le taux de 100% de vaccinés semble la meilleure solution, ces non-vaccinés irresponsables finiraient par nous gâcher Noël.
  • Nous avons accepté l’instauration d’un pass, étiqueté “sanitaire”, accordé sans réserve à tout vacciné, sans remettre en question la justification scientifique d’un tel dispositif, même à l’heure où plus personne, pas même les plus ignares des médecins de plateaux TV, ne peut soutenir que la “vaccination” empêche les contaminations.
  • Nous avons accepté que la vaccination relève du choix personnel, puis concerne les adultes “les plus exposés”, puis les soignants. Mais pas les femmes enceintes, soyons prudents tout de même. Puis quand-même les femmes enceintes, sait-on jamais, même si les fausses couches  et événements graves liées à la grossesse ont bondi en flèche. Mais pas les enfants, s’il y avait des effets de long terme, sait-on jamais. Puis quand-même les enfants, même si leur taux de mortalité du Covid est proche de 0.
  • Et nous avons cru qu’Emmanuel Macron tiendrait sa promesse “Je ne rendrai jamais la vaccination obligatoire”.
  • Et le 12 juillet dernier nous avons accepté qu’il la renie, publiquement. Quelle a été la réaction de la majeure partie de la population? Descendre massivement dans la rue devant la violence et l’hypocrisie d’une telle annonce Pas vraiment : les rendez-vous de vaccination ont explosé.
En tout cas, une chose est sûre :
  • Pas les 5-11 ans, et certainement pas les nouveaux-nés, ça je n’accepterai pas.
  • Pas la 3eme dose j’ai déjà fait mes 2 premières, ça je n’accepterai pas.
  • Pas le pass sanitaire à vie, ça non, c’est temporaire.
  • Et jamais ils n’iront jusqu’à confiner seulement les non-vaccinés, là tu dérapes.
  • Les emprisonner ? Aha nan mais vieux tu comprends pourquoi on ne peut pas te suivre dans tes délires ? C’est dommage tu viens de te décrédibiliser totalement, t’avais pourtant soulevé des points intéressants.
En êtes-vous bien sûrs ? Rassurez-vous, rien n’a été laissé au hasard et les meilleurs psychologues ont planché là dessus. Toutes ces techniques ne datent pas d’hier, de beaux exemples historiques vécus par nos grands-parents sont là pour nous le rappeler. Mais pas en 2021 pas vrai ? Là encore : en êtes-vous bien sûrs ? Face à une stratégie aussi magnifiquement construite et si vous avez pu vous reconnaître dans quelques-uns de ces exemples, rassurez-vous cela ne fait aucunement de vous un imbécile, vous avez simplement “fait confiance”. La seule question qui a maintenant de l’importance est celle-ci : À quel moment direz-vous non ? N’ayons pas peur des mots : Avoir initialement souscrit au narratif de la pandémie, dont on entendra qu’il s’agit là de l’exploitation politique et sanitaire d’un événement sanitaire existant, est compréhensible et parfaitement excusable. En revanche, continuer à rester passif, à faire comme si de rien n’était, et à laisser votre gouvernement écraser une partie de vos concitoyens sans vous ériger contre, est lâche et n’est plus excusable.

Docteur Voncastel