Voici trois modèles de lettres à personnaliser puis à envoyer aux directions de l’école de votre (vos) enfant(s) et/ou au ministère de l’enseignement.
La première est proposée par l’association Sauvons nos enfants, la seconde par l’ASBL Notre bon droit et la troisième par une maman inquiète
Ainsi lorsque les parents refusent que leurs enfants participent, ils restent à l’animation “pour recevoir l’information” sans obligation de “participer”, en d’autres mots, de s’exprimer. Il est donc important dans la lettre que vous écrirez, de formuler clairement qu’il est hors de question que votre enfant assiste physiquement aux animations EVRAS.
Extrait de la vidéo “Au coeur de l’Evras” de Quentin Van de Velde (2013)
Par recommandé + Accusé de réception
Madame la Directrice OU Monsieur le Directeur,
Objet : le programme EVRAS.
Nous nous permettons de vous adresser la présente en notre qualité de parents OU père OU mère OU tuteur de notre OU nos enfant(s) NOM + prénom de la clase de ….
Nous apprenons par le journal (Le Soir, La Libre Belgique, …) OU la télévision OU d’autres parents que le programme EVRAS va être généralisé à partir de septembre 2023 dans les écoles primaires et secondaires en Wallonie et à Bruxelles.
D’après nos informations, ce programme a pour but de sensibiliser les enfants à partir de 5 ans à la sexualité OU d’assurer une éducation sexuelle des enfants.
Par la présente, nous vous demandons des informations plus précises sur le contenu du programme EVRAS, comme le prévoit la Circulaire n° 7801 du 22-10-2020 relative à « L’exercice de l’autorité parentale en matière scolaire ».
En tout état de cause, nous considérons que l’éducation sexuelle des enfants touche à leur intimité, leurs émotions, leur développement psychologique et contient des aspects religieux et spirituels, et nous estimons que ce n’est pas le rôle de l’école de s’en occuper de manière standardisée et obligatoire, car cette question relève d’abord de la famille.
En raison de nos convictions religieuses (préciser laquelle) OU nos convictions philosophiques OU nos conceptions idéologiques, nous estimons qu’il n’appartient pas à quelqu’un d’étranger à la famille et qui ne connaît pas nos enfants OU qui n’a pas été choisi par la famille de s’occuper de leur éducation sexuelle, en particulier dans ce contexte.
Nous attirons votre attention sur le fait que la Constitution belge (article 24) prévoit que l’enseignement est neutre et doit donc respecter les conceptions philosophiques OU idéologiques OU religieuses des parents et des élèves.
En conséquence, nous vous signifions notre refus catégorique que notre enfant NOM + prénom de la clase de …. assiste aux cours d’EVRAS, et vous demandons donc que notre enfant soit dispensé de ces cours et qu’il soit pris en charge par l’école pendant le temps de ces cours.
Dans l’attente d’une confirmation écrite et rapide de votre accord sur notre demande de dispense, et en tous cas avant la rentrée scolaire, nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice OU Monsieur le Directeur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
Signature(s)
Source: Sauvons nos enfants
Madame/ Monsieur (en fonction des élections de 2024) [Nom du Ministre de l’Éducation],
Madame/ Monsieur [Nom de la Direction de l’école]
Je me permets de vous écrire en tant que parent soucieux de l’éducation de mes enfants et de celle de nombreux autres enfants en Belgique. J’ai récemment pris connaissance des nouveaux programmes d’éducation sexuelle promus par diverses organisations, y compris l’Organisation mondiale de la Santé.
Bien que je soutienne fermement l’importance d’une éducation sexuelle appropriée et bien informée, j’ai des préoccupations quant à la précocité de certains sujets abordés dans ces programmes.
Par exemple, des sujets tels que la masturbation et la découverte du corps sont introduits dès l’âge de 0 à 4 ans, et des discussions sur les différents rapports sexuels sont prévues pour les enfants de 6 à 9 ans.
Des spécialistes de l’enfance considèrent qu’il s’agit là d’effraction psychologique car ce type de contenus n’est pas du tout adapté à ces tranches d’âge.
Je suis également interpellé par la large publicité faite par Evras concernant le transgenrisme.
Je suis convaincu de l’importance de la tolérance, de l’inclusion et de l’acceptation de la diversité au sein de notre société.
Cependant, il est également essentiel de prendre en considération l’âge des élèves concernés, notamment ceux âgés de moins de 12 ans. À cet âge, les enfants sont en plein développement de leur identité et de leur compréhension du monde qui les entoure. Introduire des sujets complexes tels que le transgenrisme peut être déroutant et difficile à appréhender pour eux.
Les écoles ont pour mission principale de dispenser une éducation fondamentale qui favorise l’apprentissage des compétences académiques de base, le développement social et émotionnel, ainsi que le respect des valeurs universelles telles que l’égalité et le respect mutuel.
Mais la promotion d’idées spécifiques liées à la sexualité et à l’identité de genre n’a pas sa place au sein de l’école.
En tant que parent, je crois fermement qu’il est essentiel de préserver l’innocence de l’enfance et de veiller à ce que les sujets abordés dans le cadre de l’éducation sexuelle soient appropriés à l’âge et au développement de l’enfant.
Je suis convaincu que l’éducation sexuelle est un domaine d’une importance capitale. Il est crucial d’informer les enfants de manière appropriée et respectueuse pour leur âge. Cependant, il me semble nécessaire de reconsidérer l’âge auquel certains sujets sont introduits, afin de garantir un environnement d’apprentissage sain, sûr et approprié pour nos enfants.
Je sais que plusieurs parties du Guide Evras font aujourd’hui l’objet d’une révision et je m’en félicite mais je souhaite malgré tout que nous puissions engager un dialogue ouvert sur ce sujet.
J’aimerais exprimer les préoccupations de nombreux parents qui partagent ces sentiments et discuter de la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour assurer la meilleure éducation possible pour nos enfants, tout en respectant leur âge et leur innocence.
Par exemple, j’aimerais comprendre pourquoi, en sixième primaire, l’enseignant, c’est-à-dire l’adulte de référence en qui les enfants ont confiance et qui les connaît bien, ne peit pas assister à l’animation EVRAS?
Qu’y a-t-il à cacher à l’enseignant ? Et s’il n’y a rien à cacher, pourquoi ne peut-il pas y assister? Il me semble que ce détail a toute son importance pour assurer un climat de confiance entre les enfants et l’animateur EVRAS mais également entre EVRAS et les parents.
J’aimerais m’entretenir avec vous à ce sujet afin que vous puissiez apporter toutes les réponses à mes questions.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ce mail et j’attends avec impatience votre réponse.
Source: Notre bon droit