Qui est Tedros Ghebreyesus, Directeur général de l’O.M.S.?
Le chef de l'O.M.S. va-t-il devenir l'homme aux pouvoirs le plus puissant que la terre n'ait jamais porté?
Extrait de la vidéo kla.tv: “Le dossier Tedros – Le chef de l’OMS va-t-il devenir l’homme le plus puissant …?” >> voir film en entier
Qui est Tedros Ghebreyesus?
Son parcours
Tedros Adhanom Ghebreyesus naît à Asmara en Erythrée le 3 mars 1965
Licencié en biologie de l’Université d’Asmara en Érythrée. Il rejoint le ministère de la santé en Ethiopie (du gouvernement Derg qu'il contribuera à faire tomber plus tard) en tant qu'expert junior en santé publique.
Il poursuivra ses études jusqu'à l'obtention de son doctorat.
1986 Licencié en biologie de l’Université d’Asmara en Érythrée
1992 Master en immunologie des maladies infectieuses à l'Université de Londres
2000 Doctorat en santé communautaire de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni
1991 - Tedros s'engage au Front de libération du Tigré (T.P.L.F.). Il s'agit d'une organisation de type marxiste farouchement opposée au régime en place, responsable d'attentats, assassinats, kidnapping. En réunissant plusieurs mouvements pour créer le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (F.D.R.P.E.), ils réussissent à renverser le gouvernement Derg en 1991. Bien qu'il ne représente que 6% de la population éthiopienne, le T.P.L.F. jouera un rôle prépondérant dans le F.R.D.P. qui dirigera l'Ethiopie de 1991 à 2018.
Malgré son accession au pouvoir par le F.R.D.P.E. , le T.P.L.F. est considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste de type III en raison de ses actions commises avant la destitution du régime de Derg. Voici un document d'exemption discrétionnaire pour des citoyens éthiopiens, membres du T.P.L.F. d'avant 1991, publié par le service d'immigration des Etats-Unis en 2014. Il y est clairement indiqué le caractère terroriste de l'organisation.
Toujours est-il que cette période est sujette à de nombreux troubles violents. Amnesty International dénonce des violences sexuelles et de celles qui empêchent la liberté d'expression. Human Rights Watch affirme que le gouvernement en place détourne les fonds des programmes d'aide alimentaire, impose aux jeunes de s'inscrire au Parti, exerce menaces, chantages.
L'Amhara Professional Union (A.P.U.) l'accuse du génocide de deux millions cinq cent mille (2.500.000) personnes entre 1997 et 2007 pour ne citer que les principales accusations.
Tedros Gebreyesus était un des principaux dirigeant de ce régime terroriste durant toute cette période de 2001 à 2017.
Il cumule les fonctions de Ministre avec d'autres fonctions internationales. Il tisse des liens étroits avec Bill Gates, la fondation Clinton et noue des relations avec la Chine qui le soutiendront dans son accession au sommet de l'O.M.S.
Voici une liste non-exhaustive de fonctions cumulées durant cette période
2001 - Directeur du bureau régional de la santé du Tigré
2003 - Vice-Ministre éthiopien de la santé
- 2005 à 2012 - Ministre de la santé
- 2012 à 2016 - Ministre des Affaires étrangères.
- 2009 à 2011 - Président du conseil du Fonds mondial
Un programme de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, initié par la Fondation Bill & Melinda Gates - 2005 à 2012 Membre du Conseil de coordination du programme ONUSIDA
- Président du Conseil du partenariat "Faire reculer le paludisme"
- Co-président du Conseil du partenariat "pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant"
- 2009 à 2011 - Membre du conseil d'administration de GAVI l'Alliance du Vaccin
Malgré sa carrière peu glorieuse en Ethiopie dans un gouvernement accusé de crimes contre l'humanité, Tedros Ghebreyesus se porte candidat au poste de Directeur général de l'O.M.S.. De nombreuses voix se soulèvent. C'était sans compter sur ses puissants alliés tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, l'Alliance pour la vaccination Gavi, les Etats-Unis pour ne citer qu'eux, les principaux pourvoyeurs de fonds de l'Organisation Mondiale pour la Santé!
Il est le premier Africain à diriger l’organisation.
2017 - Directeur général de l'O.M.S.
2022 - Réélection comme Directeur général de l'O.M.S. pour un second mandat de cinq ans avec l'appui cette fois de Joe Biden, revenu en force malgré la décision de son prédécesseur Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l'O.M.S.
Ministre d'un gouvernement accusé de nombreux crimes contre l'humanité pendant 15 ans!
Human Rights Watch 2010 : Les dons à l'Ethiopie soutiennent la répression
Rapport du 19 octobre 2010 publié par Human Rights Watch.
Il s’agit d’accusations graves de crimes contre l’humanité à l’encontre d’un gouvernement dont Tedros Ghebreyesus était un des leaders et où il a occupé des postes ministériels pendant 13 ans.
(voir l’article original en anglais sur le site de Human Rights Watch )
(Londres) – Le gouvernement éthiopien utilise l’aide au développement pour réprimer la dissidence politique en conditionnant l’accès aux programmes gouvernementaux essentiels au soutien au parti au pouvoir, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Human Rights Watch a exhorté les donateurs étrangers à veiller à ce que leur aide soit utilisée de manière responsable et transparente et ne soutienne pas la répression politique.
Le rapport de 105 pages, intitulé « Développement sans liberté : comment l’aide soutient la répression en Éthiopie », documente la manière dont le gouvernement éthiopien utilise les ressources et l’aide soutenues par les donateurs comme un outil pour consolider le pouvoir du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (Ethiopian People’s Revolutionary Democratic Front – EPRDF).
« Le gouvernement éthiopien utilise régulièrement l’accès à l’aide comme une arme pour contrôler la population et écraser la dissidence », a déclaré Rona Peligal, directrice Afrique à Human Rights Watch. “Si vous ne jouez pas le jeu du parti au pouvoir, vous êtes exclu. Pourtant, les donateurs étrangers récompensent ce comportement par des sommes toujours plus importantes en aide au développement.”
« Le gouvernement éthiopien utilise régulièrement l'accès à l'aide comme une arme pour contrôler la population et écraser la dissidence »
Rona Peligal, directrice Afrique à Human Rights Watch
L’Éthiopie est l’un des plus grands bénéficiaires d’aide au développement au monde, avec plus de 3 milliards de dollars rien qu’en 2008. La Banque mondiale et les pays donateurs apportent un soutien direct aux gouvernements des districts éthiopiens pour les services de base tels que la santé, l’éducation, l’agriculture et l’eau, et soutiennent un programme «nourriture contre travail » pour certaines des personnes les plus pauvres du pays. L’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont les principaux donateurs bilatéraux.
Les autorités locales refusent systématiquement le soutien du gouvernement aux partisans de l’opposition et aux militants de la société civile, y compris aux habitants des zones rurales qui ont désespérément besoin d’une aide alimentaire. Les programmes de « renforcement des capacités » financés par l’aide étrangère et visant à améliorer les compétences susceptibles de contribuer au développement du pays sont utilisés par le gouvernement pour endoctriner les écoliers dans l’idéologie du parti, intimider les enseignants et purger la fonction publique des personnes ayant des opinions politiques indépendantes.
La répression politique a été particulièrement prononcée pendant la période précédant les élections législatives de mai 2010, au cours desquelles le parti au pouvoir a remporté 99,6 pour cent des sièges.
Malgré les restrictions gouvernementales qui rendent difficiles les recherches indépendantes, Human Rights Watch a interrogé plus de 200 personnes dans 53 villages répartis dans trois régions du pays au cours d’une enquête de six mois en 2009. Les problèmes découverts par Human Rights Watch étaient répandus : les habitants ont signalé des discriminations dans de nombreux endroits. .
Les agriculteurs ont expliqué s’être vu refuser l’accès à l’aide agricole, aux microcrédits, aux semences et aux engrais parce qu’ils ne soutenaient pas le parti au pouvoir. Comme l’a déclaré à Human Rights Watch un agriculteur de la région d’Amhara, « les dirigeants [du village] ont déclaré publiquement qu’ils cibleraient les membres de l’opposition et que ceux identifiés comme tels se verraient refuser des « privilèges ». Ils veulent dire par là que l’accès aux engrais, au «filet de sécurité» et même à l’aide d’urgence sera refusé.
Les villageois ruraux ont signalé que de nombreuses familles de membres de l’opposition n’avaient pas été autorisées à participer au programme « vivres contre travail » ou « filet de sécurité », qui soutient 7 millions des citoyens éthiopiens les plus vulnérables. De très nombreux membres de l’opposition qui se sont vus refuser des services par des responsables locaux dans tout le pays ont rapporté la même réponse de la part des responsables du parti au pouvoir et du gouvernement lorsqu’ils se sont plaints : « Demandez de l’aide à votre propre parti ».
Human Rights Watch a également documenté comment des lycéens, des enseignants et des fonctionnaires ont été contraints d’assister à des séances d’endoctrinement sur l’idéologie du parti au pouvoir dans le cadre du programme de renforcement des capacités financé par des gouvernements étrangers. Les participants aux séances de formation ont déclaré avoir été intimidés et menacés s’ils ne rejoignaient pas le parti au pouvoir. Les supérieurs ont expliqué aux enseignants que l’appartenance au parti au pouvoir était une condition pour accéder aux opportunités de promotion et de formation. L’éducation, en particulier les écoles et la formation des enseignants, est également fortement soutenue par les fonds des donateurs.
“En dominant le gouvernement à tous les niveaux, le parti au pouvoir contrôle tous les programmes d’aide”, a déclaré Peligal. “Sans contrôle efficace et indépendant, l’aide internationale continuera d’être utilisée à mauvais escient pour consolider un État répressif à parti unique.”
En 2005, la Banque mondiale et d’autres donateurs ont suspendu leur soutien budgétaire direct au gouvernement éthiopien à la suite d’une répression post-électorale contre les manifestants qui a fait 200 morts, 30 000 détenus et des dizaines de dirigeants de l’opposition en prison. À l’époque, les donateurs avaient exprimé leurs craintes d’une « capture politique » de leurs fonds par le parti au pouvoir (…)
(…) Pourtant, l’aide a rapidement repris dans le cadre d’un nouveau programme, « Protection des services de base », qui acheminait l’argent directement vers les gouvernements des districts. Ces gouvernements de district, comme l’administration fédérale, sont sous le contrôle du parti au pouvoir, mais sont plus difficiles à surveiller et plus directement impliqués dans la répression quotidienne de la population.
Au cours de cette période, le gouvernement éthiopien a régulièrement fermé l’espace politique, harcelé les journalistes indépendants et les militants de la société civile pour les réduire au silence ou à l’exil, et violé les droits à la liberté d’association et d’expression. Une nouvelle loi sur l’activité de la société civile, adoptée en 2009, interdit aux organisations non gouvernementales de travailler sur des questions liées aux droits de l’homme, à la bonne gouvernance et à la résolution des conflits si elles reçoivent plus de 10 pour cent de leur financement de sources étrangères.
“Les quelques organisations indépendantes qui surveillaient les droits de l’homme ont été éviscérées par le harcèlement du gouvernement et par une nouvelle loi pernicieuse sur la société civile”, a déclaré Peligal. “Mais ces groupes sont absolument nécessaires pour garantir que l’aide ne soit pas utilisée à mauvais escient.”
Alors que la situation des droits humains en Éthiopie s’aggrave, les donateurs ont intensifié leur aide. Entre 2004 et 2008, l’aide internationale au développement destinée à l’Éthiopie a doublé. Selon les données du gouvernement éthiopien, le pays fait de grands progrès en matière de réduction de la pauvreté, et les donateurs sont heureux de soutenir les progrès de l’Éthiopie vers les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies. Pourtant, le prix de ces progrès a été élevé.
Lorsque Human Rights Watch a présenté ses conclusions aux responsables des donateurs, beaucoup ont reconnu en privé la détérioration de la situation des droits humains et le régime autoritaire croissant du parti au pouvoir. Les responsables donateurs d’une douzaine d’agences gouvernementales occidentales ont déclaré à Human Rights Watch qu’ils étaient au courant des allégations selon lesquelles les programmes soutenus par les donateurs étaient utilisés à des fins de répression politique, mais qu’ils n’avaient aucun moyen de connaître l’ampleur de ces abus. En Éthiopie, l’essentiel du suivi des programmes des donateurs est le fruit d’un effort conjoint des responsables du gouvernement éthiopien.
Pourtant, peu de donateurs ont été disposés à exprimer publiquement leurs inquiétudes quant à une éventuelle utilisation abusive des fonds de leurs contribuables. Dans une étude documentaire et une réponse officielle à Human Rights Watch, le consortium de donateurs Development Assistance Group a déclaré que ses mécanismes de suivi montraient que leurs programmes fonctionnaient bien et que l’aide n’était pas « faussée ». Mais aucun donateur n’a mené d’enquête crédible et indépendante sur le problème.
Human Rights Watch a appelé les législatures et les institutions de contrôle des pays donateurs à examiner l’aide au développement accordée à l’Éthiopie pour s’assurer qu’elle ne soutient pas la répression politique.
“Dans leur désir de montrer des progrès en Ethiopie, les responsables de l’aide ferment les yeux sur la répression qui se cache derrière les statistiques officielles”, a déclaré Peligal. “Les donateurs qui financent l’État éthiopien doivent prendre conscience qu’une partie de leur aide contribue à des violations des droits humains.”
une répression post-électorale contre les manifestants qui a fait 200 morts, 30 000 détenus et des dizaines de dirigeants de l’opposition en prison
Human Rights Watch
Contexte
Dirigé par le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), le parti au pouvoir est une coalition de groupes ethniques arrivée au pouvoir en 1991 après avoir renversé le gouvernement militaire de Mengistu Haile Mariam. Le gouvernement a adopté une nouvelle constitution en 1994 qui intègre les normes fondamentales des droits de l’homme, mais dans la pratique, bon nombre de ces libertés ont été de plus en plus restreintes au cours de ses 19 années de pouvoir.
Bien que le parti au pouvoir ait introduit des élections multipartites peu après son arrivée au pouvoir en 1991, les partis politiques d’opposition se sont heurtés à de sérieuses obstructions dans leurs efforts pour établir des bureaux, s’organiser et faire campagne aux élections nationales et locales.
Quatre-vingt-cinq pour cent de la population éthiopienne vit dans des zones rurales et, chaque année, 10 à 20 pour cent dépendent de l’aide alimentaire internationale pour survivre. L’aide étrangère au développement accordée à l’Éthiopie a augmenté régulièrement depuis les années 1990, avec un plateau temporaire pendant la guerre frontalière de deux ans avec l’Érythrée (1998-2000). L’Éthiopie est désormais le plus grand bénéficiaire des fonds de la Banque mondiale et de l’aide étrangère en Afrique [NDLR: en 2010] .
En 2008, l’aide totale s’élevait à 3,3 milliards de dollars. Sur cette somme, les États-Unis contribuent environ 800 millions de dollars, dont une grande partie en aide humanitaire et alimentaire ; l’Union européenne contribue à hauteur de 400 millions de dollars ; et le Royaume-Uni fournit 300 millions de dollars. L’Éthiopie est largement considérée comme faisant de bons progrès vers certains des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies relatifs à la réduction de la pauvreté, mais la plupart des données proviennent du gouvernement et ne sont pas vérifiées de manière indépendante.
Rapport du 19 octobre 2010 publié par Human Rights Watch. (voir l’article original en anglais)
Tedros Adhanom Ghebreyesus : l’O.M.S. est-elle dirigée par un terroriste?
Attention, cet article a été écrit au début de la crise sanitaire pour pour Health Impact News le 16 avril 2020 (voir l’article en anglais) puis a été repris par le site Children’s Health defense le 1er mai 2020 (voir l’article en français).
Les informations concernant Tedros Ghebreyesus sont toujours d’actualité. Désolé de vous replonger dans le contexte sanitaire, mais comme d’habitude, les articles de Senta sont toujours aussi qualitatifs, chargés de références et de sources. Nous avons choisi un extrait qui j’espère vous donnera envie de le lire en entier, et puis de le partager afin que le monde sache quel est le profil de ce sinistre personnage. [NDLR]
En quelques semaines, le sort de la planète entière semble avoir été placé sous le commandement de l’Organisation mondiale de la santé et de son leader, Tedros Gherbreyesus. Mais au cours des derniers jours, sa gestion de la crise des coronavirus et ses relations avec la Chine ont mis le président de l’organisation sous le feu des projecteurs, beaucoup appelant à sa démission. Alors, qui est cet homme qui a soi-disant notre destin entre ses mains?
Élection à l’O.M.S. soutenue par Gates et la Chine
On se demande comment un tel homme a pu devenir directeur général de l’OMS. Sans doute le travail effectué par l’agence de communication américaine Mercury Public Affairs (spécialisée dans les campagnes politiques) pour préparer la présentation de sa candidature a-t-il été efficace, tant pour atténuer son image sulfureuse que pour le faire passer pour « la voix des pays en développement ».
Cependant, certains représentants des États membres de l’O.M.S. n’y ont pas cru.
Lors de l’interview des candidats avant les votes, l’ambassadeur du Brésil a demandé à Tedros comment il comptait « représenter la voix des pays en développement en proposant un programme beaucoup plus aligné sur les priorités des pays du Nord », faisant ainsi référence à son approche de la santé par la sécurité (préparation aux pandémies), et au fait de traiter l’«égalité» en termes de «couverture» (vaccins), plutôt que dans le développement de systèmes de santé universels (par exemple les infrastructures et la formation médicales ou l’accès à l’eau).
Il a également fait remarquer que Tedros n’avait rien proposé de concret en termes de développement durable pour les pays vulnérables.
En fait, cet «agenda du Nord » était très proche des priorités de l’Agenda pour la sécurité sanitaire mondiale, promu par les quatre principaux bailleurs de fonds et influenceurs de l’O.M.S. : la Fondation Bill et Melinda Gates (14 %), les États-Unis (24 %), le Royaume-Uni (11 %) et GAVI, l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination qui, là encore, était principalement financée par Gates (17 %), les États-Unis (11 %) et le Royaume-Uni (31 %)
Il est clair que l’influence de Bill Gates sur l’O.M.S. ne peut être sous-estimée, comme nous le rappelle un article du journal grand public Politico publié quelques semaines avant le vote « Meet the World’s Most Powerful Doctor : Bill Gates » affirmant « Certains milliardaires se contentent de s’acheter une île. Bill Gates a obtenu une agence de l’O.N.U. à Genève. »
Selon des initiés, il est traité comme un chef d’État, non seulement à l’O.M.S., mais aussi au sommet du G20, et a une influence démesurée sur l’agenda de l’organisation.
Alors que l’Assemblée mondiale de la santé était en session, l’administration Trump a dévoilé sa proposition de budget qui réduirait le budget annuel de la santé mondiale de 26 %, en défaisant les programmes de santé favorisés par Gates et l’administration Obama, comme le VIH/malaria/tuberculose du Fonds mondial et le planning familial.
Inutile de dire que Tedros était le candidat préféré de Bill Gates, étant donné leurs liens étroits dans les politiques du Fonds mondial et du planning familial.
Mais l’élection de Tedros à l’O.M.S. en mai 2017, a également été soutenue par la Chine. En tant que membre du gouvernement éthiopien, il avait déjà construit une collaboration de longue date avec Pékin.
Pour commencer, le T.P.L.F. est un mouvement d’inspiration marxiste qui s’engage dans le même type de politique autoritaire.
« Certains milliardaires se contentent de s’acheter une île. Bill Gates a obtenu une agence de l’ONU à Genève. »
Politico (journal)
Mais aussi, la Chine a réalisé d’énormes investissements en Éthiopie. Les Chinois ont développé près de 70% des infrastructures éthiopiennes et financent la construction du siège du futur Centre africain de prévention et de contrôle des maladies.
De son côté, l’Éthiopie occupe une position stratégique, puisqu’elle est la porte d’entrée du continent africain, quand on vient de l’Est.
Pas étonnant qu’en mars 2017, deux mois avant l’élection de l’O.M.S., Ghebreyesus ait été invité à prononcer un discours d’ouverture à l’université de Pékin.
Il est intéressant de noter que Bill Gates a participé au même événement, avec un discours intitulé « Looking to the Future : Innovation, Philanthropie et Leadership mondial« [24] dans lequel il a résumé ses partenariats avec le gouvernement chinois dans quatre domaines essentiels : la santé, l’agriculture, les technologies informatiques et même l’énergie nucléaire. Voici quelques citations révélatrices, montrant que Gates investit clairement dans la Chine en tant que nouveau leader mondial.
« La Chine est prête à s’imposer comme un leader mondial. C’est formidable de voir la Chine s’engager pour combler le vide en matière de leadership. Elle est exceptionnellement bien équipée pour le faire. Aucun autre pays n’a accompli ce que la Chine a réalisé au cours des dernières décennies (…) à une échelle et à une vitesse sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Et en encourageant les investissements par le biais de mécanismes de financement innovants comme le Fonds de développement Chine-Afrique, la Chine renforce non seulement la capacité économique de l’Afrique, mais aussi, à terme, les marchés pour les produits chinois.
La Chine a la possibilité de devenir un leader mondial de l’innovation dans le domaine de la santé. Avec son riche réservoir de scientifiques talentueux et sa capacité à développer de nouveaux médicaments et vaccins, la Chine était pour nous un choix évident pour implanter un nouvel Institut mondial de découverte de médicaments pour la santé. Cet institut, fruit d’une collaboration entre notre fondation, le gouvernement municipal de Pékin et l’université Tsinghua, contribuera à accélérer la découverte et le développement de nouveaux médicaments susceptibles de sauver des vies.
Un grand nombre des entrepreneurs les plus prospères, comme Jack Ma, Pony Ma, Charles Chen Yidan et Niu Gensheng, ont contribué à créer le deuxième plus grand réservoir de richesse individuelle au monde. Et maintenant, ils prennent des mesures pour s’impliquer et donner en retour… »
Mais Gates n’est évidemment pas le seul allié de la Chine. Ses liens avec une grande partie de l’élite mondialiste occidentale méritent d’être examinés de plus près.
En examinant les membres du conseil d’administration de l’école d’économie et de gestion de l’université de Tsinghua, accueillie par Wang Qishan, le vice-président de la République de Chine, nous trouvons des personnes telles que Henry Paulson, PDG de Goldman Sachs, Jamie Dimon de JP Morgan Chase, Corbat de Citigroup, Mark Zuckerberg, Elon Musk, Tim Cook, Laurence Fink, et les PDG de Dell, McKinsey, IBM, Walmart, General Motors, BlackRock, Tata et bien d’autres.
Que font-ils réellement au conseil d’administration d’une université chinoise ? Ne ressemble-t-il pas plutôt à un conseil stratégique mondial ? (…)
Senta Depuydt
La lettre de Senta
pour Health Impact News le 16 avril 2020
(voir l’article complet en anglais)
pour Children’s Health defense le 1er mai 2020
(voir l’article complet en français)
Ressources supplémentaires
- OMS et les enfants. Parallèles entre l'éducation sexuelle et l'obligation à la vaccination
- Comprendre le traité pandémie
- L'OMS va lancer un pass sanitaire mondial, s'inspirant du certificat Covid numérique européen (RTBF)
- OMS Financement (Site Officiel)
- Film/Documentaire "Trust Who" de Lilian Franck - Docu Arte (Synopsis sur "Les belges se réveillent")
- Éthiopie : résistance et répression, Yohannes Woldemariam
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